Étude : 97% de ceux qui « partent trop tôt » partiraient en réalité au bon moment
- 26 mars, 2015 -
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Information surprenante révélée par l’I.N.E.S, l’Institut National d’Etudes sur le Décès, qui vient chahuter une idée reçue vieille comme le monde. Les chercheurs de l’institut basé à Bordeaux viennent de prouver que la grande majorité des individus dont la mort est jugée précoce, méritaient bien en réalité de mourir à ce moment précis de leur vie. Décryptage. Un décès « parfaitement justifié » « Notre surprise a été totale quand on s’est penché sur plus de 10 000 décès qui ont eu lieu ces trois dernières années et de constater que 97% d’entre eux touchaient des gens dont la vie n’avait pas vraiment de raison de durer plus longtemps que ça » nous confie Laurent Le Rouzic, chercheur en chef à l’I.N.E.S. L’idée que certains d’entre nous partiraient trop tôt est ainsi mise à mal. La question du mérite ici est centrale comme le décrit Valérie Louranga, qui a travaillé sur le projet : « Très peu, en vérité, auraient mérité de vivre plus longtemps. Mais la plupart des gens ont une existence scientifiquement jugée inutile, voire nocive pour les autres. Ceux-là « partent » bien au bon moment. » Enfin, les chercheurs de Bordeaux tiennent à évoquer cette infime proportion de personnes qui « s’en vont, hélas, trop tard » : « On a recensé près de 70 cas, soit 0,7% du total, de gens qui auraient largement mérité de mourir plus tôt. C’est certes une infime partie mais c’est quand même dommage. » explique Laurent Le Rouzic. Un regard depuis « là-haut » ? Dernier point de cette étude, les scientifiques ont mis en lumière le fait selon lequel 100% des gens décédés, brutalement ou non, ne nous regardent ni depuis « là-haut », ni même depuis « en bas ». L’équipe de chercheurs tient toutefois à évoquer une 3e hypothèse de regard : « Nous essayons de vérifier si les personnes mortes nous regardent ou non depuis « à côté », une position que personne n’a envisagée jusque-là. » affirme Marie Leone, directrice du centre de recherche. La Rédaction
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