Chers fidèles lecteurs,
Aujourd’hui c’est avec une joie non dissimulée que j’ai le plaisir d’accueillir Bruno Gonzalvez sur mes humbles Tranches de Marketing qui a choisi de nous parler de différentes façons de lutter contre la page blanche à l’occasion d’un article invité.
Alors pour ceux qui ne le connaissent pas (s’il y en a encore quelques uns dans la salle), Bruno c’est un peu une sorte de Mac Gyver de la plume : Le genre de mec qui avec 2-3 chapitres, quelques signes de ponctuation et une poignée d’humour bien dosée va te créer un truc au top.
J’ai d’ailleurs jamais eu honte de l’avouer, au risque de foutre royalement en l’air mon Personal Branding (en carton) : Bruno fait parti de mes rares modèles littéraires.
Voilà c’est dit. Maintenant je te fous la paix et te laisse découvrir son article sans plus tarder :
Lutter contre la page blanche :
Lorsque Sylvain m’a proposé de venir griffonner sur son joli blog, des dizaines d’idées d’articles me sont venues à l’esprit. C’est comme ça, chance ou malédiction, j’ai toujours des tas de trucs à raconter (pas toujours intéressants, certes, mais c’est un autre débat). C’est juste le temps qui me manque le plus souvent. Frustrant, je vous l’accorde. Et ça l’est d’autant plus lorsqu’on sait qu’un grand nombre de blogueurs lutte régulièrement contre le manque d’inspiration et se retrouve parfois acculé à l’infamie suprême : le recyclage de billet.
Un piège facile
Bon je dis ça, mais ça a failli m’arriver à moi aussi. J’avais un vieux bout d’article commencé dans un coin de mon disque dur et je m’étais dit qu’il pourrait faire une bonne entrée en matière chez l’ami Sylvain. Sauf que je l’avais déjà publié il y a quelque temps sur le site d’un ami dont je ne me souvenais plus (le site, pas l’ami !). J’avais juste oublié ce « détail » et je m’étais rendu coupable, sans le vouloir, de l’acte le plus indigne de la part d’un rédacteur de blog (après la publication d’une vidéo de gangnam style), à savoir le duplicate content.
Heureusement, la mémoire encore juvénile de Sylvain ainsi que son étrange intérêt pour mes écrits lui ont permis de réagir à temps. Il s’était souvenu d’avoir vu cet article, lui. Je lui ai donc promis un beau billet tout neuf, inédit et, ma foi, susceptible d’intéresser ses lecteurs. Le sujet de la page blanche me semblait alors tout indiqué, avec un petit rappel sur quelques idées qui traînent ici ou là sur la question.
Des mauvaises idées… et des pires encore
Alors disons-le tout net, des méthodes pour réveiller l’inspiration, on en trouve des tas, des moins bonnes aux plus mauvaises, sortes de « viagras rédactionnels » censés faciliter l’érection d’une verve ramollie.
Le problème, c’est que les formules ne semblent pas encore très au point, et les résultats pas toujours à la hauteur du jaillissement éditorial attendu. Panégyrique :
Écrire tout ce qui nous passe par le tête
Idée rigolote qui aboutit parfois à d’impressionnantes listes d’idées jetées en vrac les unes à la suite des autres, sans aucun lien ni rapport, et surtout le plus souvent totalement inexploitable. Au mieux arrive-t-on à y récupérer deux ou trois recettes de cuisine et un vieux projet de roman qui n’a jamais dépassé le premier chapitre et qui remonte régulièrement à la surface de notre inconscient paresseux dès qu’il en a l’occasion.
Faire le vide dans son esprit
Personnellement, j’ai du mal à croire que la meilleure réponse à l’absence d’idées c’est de s’abstenir volontairement d’en avoir de nouvelles. Ça doit être conceptuel…
Lire ce que d’autres ont écrit
Déjà, il faut trouver des personnes écrivant dans son domaine de prédilection et dont on aurait envie de s’inspirer, que ce soit en raison de leur talent, leur audace, leur style ou leur approche. Autant dire qu’on a tout aussi vite fait de leur demander d’écrire pour nous. Et puis surtout, quel intérêt de faire ce que d’autres ont fait avant nous, à plus forte raison si notre seule contribution à la « Grande Nébuleuse du Savoir en Ligne » consiste à produire un ersatz d’articles existants ?
Traduire des articles américains
Là, on touche à un sujet délicat, et ce pour au moins deux raisons. La première c’est qu’il est parfois très utile d’apporter au « grand public » la parole d’experts qui ont la mauvaise idée de s’exprimer exclusivement dans une langue que bon nombre de nos concitoyens ne pratiquent qu’à grand peine.
Et certains éditeurs-rédacteurs-concepteurs-gourous-entrepreneurs en ont même fait une spécialité plutôt rentable (au moins pour eux). On ne peut donc pas condamner cette pratique qui a au moins l’avantage de sensibiliser les lecteurs à des notions auxquelles il n’aurait pas pu avoir accès autrement.
Pourtant — et c’est la seconde raison du caractère sensible de cette approche — on en vient finalement à concéder aux spécialistes anglophones (quelle que soit leur spécialité) l’apanage de la pensée idéale, comme s’ils étaient naturellement désignés pour être les gardiens du temple de la connaissance parfaite, celle que l’on copie sans jamais l’égaler.
C’est aller un peu vite en besogne, et même si la lecture de leurs œuvres peut parfois nous stimuler intellectuellement, l’excellence de leur propos ne doit pas pour autant en masquer la faiblesse. En effet, un auteur américain aura tendance à penser avant tout comme un américain, en prise avec des préoccupations américaines, que ces préoccupations soient éthiques, politiques, économiques, commerciales ou simplement culturelles.
Par conséquent, la transposition de leur point de vue n’est pas toujours possible, et penser qu’il suffit de traduire un bon article anglophone pour en faire un bon article francophone revient tout simplement à négliger le fond au profit de la forme.
Enfin, oublions un peu cet éternel sentiment d’infériorité à l’égard des Américains, aussi doués soient-ils. Nous aussi (vous aussi !) sommes capables d’exprimer des idées nouvelles, et parfois même bien mieux que celui qui voudrait importer une culture préfabriquée pour en faire notre nouvelle base de réflexion.
Changer la couleur de sa page
Oui, je sais, c’est débile, mais je l’ai déjà lu quelque part : pour éviter le syndrome de la page blanche, il suffirait d’écrire sur des pages d’une autre couleur (ou changer le fond de votre écran). Je pense que cette idée ne vaut pas la peine que je m’étende davantage ni que je cherche à la commenter plus avant…
S’inspirer de son quotidien
Sans doute la moins mauvaise des idées, à condition de ne pas en profiter pour raconter sa vie, ce qui risque fort de ne pas intéresser grand monde si ce n’est votre môman (sauf si bien sûr vous tenez un blog qui lui est strictement destiné). En fait, l’idéal serait d’appliquer un filtre à chacune de vos réflexions durant la journée et de vous poser à chaque fois 3 questions essentielles :
« ce sujet ou cette réflexion peuvent-ils illustrer le thème de mon blog ? »
« est-ce susceptible d’intéresser mes lecteurs, voire d’en attirer de nouveaux ? »
« puis-je en tirer un billet avec des perspectives d’ouverture, voire de débat ? »
Si vous n’êtes pas sûr de pousser un « OUI ! » franc à l’une ou l’autre de ces questions, alors laissez tomber.
En guise de conclusion
Par égards pour Sylvain, je ne vais pas emboucaner plus avant son espace rédactionnel, mais c’est vrai qu’il y aurait encore fort à dire sur la manière de passer outre la panne d’inspiration passagère.
Néanmoins, s’il m’en donne prochainement l’occasion, je pourrais éventuellement revenir vous entretenir de la meilleure façon de traiter un sujet. Et surtout de toutes les mauvaises manières de le faire, bien plus intéressantes et instructives à mon sens.
D’ailleurs, il y en a certainement déjà parmi vous qui sont d’ores et déjà convaincus que je ne connais que les mauvaises façons d’écrire sur Internet, vu la manière dont je viens d’étaler sans vergogne la confiture de mes mots sur vos écrans innocents.
Et si finalement c’était ça, la recette contre la page blanche, à savoir ne pas se laisser enfermer dans des contraintes arbitraires ? À vous de voir.
Un grand merci à Bruno pour son excellent article pédagogique et on ne peut plus agréable à lire (ndlr : ce qui ne va pas forcément toujours de pair).
Pour ceux qui veulent connaître plus en détail le travail du Monsieur, jetez un oeil au livre dont il est l’auteur publié aux Editions de l’Alambic.
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Super.
Moi des fois j’ai le syndrome du commentaire blanc.
Je voudrais commenter mais je ne sais pas quoi dire.
Alors j’écris, j’écris, j’écris… un peu n’importe quoi.
C’est normal docteur ?
Ahhhh, l’éternelle adoration pour les Américains et leur don naturel de transformer tout ce qu’ils touchent en or… Je constate souvent que leur marketing est aussi puissant et grand que la surface de leur pays tout en se concentrant sur les régions dont la mentalité est la plus reculée…
@Laurent
Pour paraphraser un célèbre humoriste aujourd’hui décédé, je dirais qu’on peut écrire un peu n’importe quoi, mais pas pour n’importe qui. Plus exactement, à chaque cible son « n’importe-quoi », et je sais d’expérience qu’il suffit de bien le tourner pour qu’un banal « n’importe-quoi » devienne un formidable argument commercial… si on sait à qui l’adresser.
D’ailleurs, ça rejoint un peu les propos de Jerry@Américain, dans lesquels je sens poindre une sympathique ironie : c’est vrai que plus la mentalité de notre cible est « reculée » et plus il est facile de pondre du « n’importe-quoi » vendeur. Et certains Français n’ont pas à rougir face aux américains sur ce point. Je dis « certains Français », mais j’aurais également pu dire « certains Belges », « certains Suisses » ou encore « certains Québecois »…
Mais bien évidemment, tout ceci n’est que spéculation. Personne n’use des mots pour tromper, ça se saurait.
Salut Bruno,
Aaaah, Pierre Desproges, une des incarnations du rire et de la dérision.
@+
Christian.
Merci à toi Bruno pour ce bon billet instructif et ma foi, fort agréable à lire.
Tu le sais hein, tu repasses quand tu veux l’@mi 🙂
@Jerry = excellente ta réflexion, ya pas à dire, les meilleurs commentateurs sont clairement sur TdM 😀
Sinon, comme Laurent, j’avoue que j’ai souvent le syndrôme du commentaire blanc moi aussi.
Un conseil Bruno pour nous dans ce cas précis? 😉
Pour Sylvain, j’aurais deux conseils, mais qui inciteraient plutôt à NE PAS commenter. Il s’agit surtout de deux principes, deux adages qui montrent que les anciens avaient déjà mûrement réfléchi à la question.
Le premier dit à peu près ceci : « si tu n’as rien de gentil ou d’intelligent à raconter, alors ne parle pas. » Certes c’est un peu radical, mais ça évite pas mal de commentaires du genre « Preums ! », « LOL ! » et autres « C’est clair » dont l’utilité et la pertinence flirtent avec le néant. Et je passe sous silence les interventions agressives d’individus en mal de reconnaissances qui dénigrent tout et n’importe quoi (y compris parfois ce qu’ils ont défendu ailleurs) juste pour avoir le sentiment d’exister. Ceci étant, je doute que Sylvain ou son auguste auditoire fassent partie de cette plèbe nauséabonde.
Le deuxième adage est tout aussi expéditif, voire lapidaire, car il rappelle « qu’il vaut mieux passer pour un abruti en ne répondant pas, que de ne plus laisser aucun doute sur ce point en ouvrant la bouche. » Et bien évidemment, c’est valable aussi pour les commentaires de blog. Parfois même plus valable car beaucoup profitent de l’anonymat des relations en ligne pour se laisser aller à des spéculations et des affirmations dont le ridicule n’aurait jamais pu passer la barrière du langage parlé.
Bref, je ne sais pas vraiment quoi vous conseiller pour vous aider à commenter un billet de blog. En revanche, je connais des dizaines de raisons pour lesquelles il est préférable de s’abstenir.
Aaargh ! Enfer et contrition ! Trop vite, pas relu !
Bien évidemment, vous aurez corrigé sans moi : « en mal de reconnaissances » devrait plutôt s’écrire « en mal de reconnaissance ». C’est déjà difficile d’avoir une quelconque reconnaissance, alors chercher à en avoir plusieurs, c’est tout aussi utopique que grammaticalement erroné.
C’est bien ce que je pensais, merci Bruno 🙂
Je crois que c’est Nadine Morano qui a dit un jour :
« Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence alors… pas grave dis-le quand même! »
Et elle nous le prouve régulièrement 😀 😀
Merci à Bruno, et merci à Sylvain d’avoir fait appel à Bruno 😉
C’est vrai que l’écriture est quelques choses de difficile, vraiment ! Pour moi les deux aspects qui suscitent le plus de stress sont : la qualité du contenu et la perception que les autres vont en avoir. Ca parait lié mais la qualité a un caractère très subjectif 🙂
En l’occurrence cet article était très sympa et très agréable à lire. Mention spéciale au conseil ultime qui m’a fait bien rire : changer la couleur de sa page 😀 Très bon !
Tout le plaisir était pour moi 🙂
et c’est certain que ce billet concerne tout blogueur qui se respecte.
Le syndrome de la page blanche, on l’a tous connu au moins une fois dans notre vie de blogueur. C’est obligé 😉
Heu…
… Vive Bruno 😉
Pas mieux 😉
Moi ce qui marche le mieux quand j’ai un gros manque d’inspiration, c’est tout simplement de…lâcher l’affaire et faire autre chose plutôt que de perdre mon temps. Et c’est en faisant autre chose que les idées me viennent ;-).
Merci pour la découverte, je suis un des rares qui ne connaissais pas Bruno et sa jolie plume, j’ai adoré le coupe du « faire le vide » 🙂
J’utilise la même technique (secrète) que toi.
Tu laches l’affaire et à un moment donné « poff » (je le fais bien le moment donné hein) le flot de créativité revient comme par enchantement.
Merci pour vos appréciations. J’espère surtout que, derrière le côté un peu potache de certains « conseils » j’aurais réussi à vous faire passer l’idée selon laquelle, quoi qu’on en dise, une panne d’inspiration n’est pas un drame, ça arrive et il est bien souvent inutile de chercher à se forcer. Tout rentre dans l’ordre tôt ou tard… 🙂
Salut Bruno, salut Sylvain,
Rhaaa le syndrome de la page blanche !
Il y avait déjà la traite des blanches, la dame blanche et la blanche neige qui faisaient froid dans le dos et les nuits blanches à dormir debout.
Sans compter la canne blanche qui est très mal vue et la maison blanche mais ça, en fait, on s’en fout.
Mais avoir peur d’une page blanche, quelle horreur, c’est la mort du blogueur.
Il y a bien le gars qui a la trouille des pages jaunes lorsqu’il doit chercher un plombier parce que son blog prend l’eau…mais une page blanche!
Et il y a pire, les troupeaux de pages blanches soudées les unes avec les autres et que les blogueurs mafiosos craignent par-dessus tout lorsqu’ils sont interrogés par la p.j!
Rien de plus vicieux.
En plus il faut vaincre cette phobie en se contrôlant ; il ne faudrait pas écrire n’importe quoi et dépasser la ligne blanche.
C’est d’autant plus difficile à faire qu’éviter une ligne blanche sur une page blanche c’est une sombre perspective.
Mais attention, ne pas essayer de sniffer la ligne pour la faire disparaitre, ça ne marchera pas non plus.
Une autre idée serait de la trucider en gardant votre doigt appuyé pendant 2 sec. n’importe où sur le clavier.
Style meeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrRRRDDDDDddddddddddeeeeeeeeeeee.
Bon, ça ne donne pas grand-chose de bon à publier mais au moins vous en avez mis plein la tronche à la page blanche.
Elle devient blême, c’est clair, noir sur blanc.
Certains sont très forts avec cette technique pour flinguer leur page blanche.
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Evidemment, si on a un blog sur le développement personnel, ça ne va pas faire avancer le schmilblick.
Certains préconisent d’aller voir un psy qui vous recommandera sans doute d’imprimer plusieurs page blanches, de les lâcher chez vous et de vous habituer à les voir faire leurs toiles (blanches) et puis de commencer à les toucher doucement jusqu’au moment où vous oserez écrire dessus.
Ou encore, si vous avez un trou sur une page blanche fantasmez un coup et essayez de vous dire plutôt que c’est une page vierge, qu’elle est là sur votre écran et qu’elle ne demande qu’à être comblée.
Peut-être que cette masturbation textuelle excitera votre imagination.
Sinon, la meilleure solution quand on cale vraiment c’est d’envoyer un petit message à des potes hyper productifs pour leur demander d’écrire un article invité (d’ailleurs Sylvain, si tu n’as rien à faire ces prochains jours…).
Ou bien vous écrivez n’importe quoi et avec un peu de chance ce sera marrant ou alors incompréhensible mais vous aurez toujours un encyclopédiste anticonformiste posdmoderne pour trouver ça génial.
Et puis, pas de panique avec votre page blanche. Au contraire.
Dites-vous bien que plein de gens ont eu du succès avec des livres blancs, donc votre page, c’est un bon début.
Enfin, si la simple vue de votre page blanche vous donne des idées noires, envoyez les dessus et zou, le problème sera réglé !
Si vous êtes complètement syndromé pour cirager votre page, vous écrivez simplement un article sur le syndrome de la page blanche (oups, j’ai dit une bêtise?).
Bon, moi je crois que j’ai bien bouché le carré blanc (interdit au moins de 6 ans) de mon commentaire.
@+
Christian.
Ce type est fou 🙂
Mais j’aime bien sa folie.
Et mention spéciale pour « Dites-vous bien que plein de gens ont eu du succès avec des livres blancs, donc votre page, c’est un bon début. » C’est on-ne-peut-mieux trouvé. Bravo !
@Christian = Rahhhh l’ami, je te retrouve bien là. Et je constate que ton mini break t’a permis de revenir en GRANDE forme.
Continue à nous régaler comme ça, c’est du caviar des commentaires comme le(s) tien(s)!!!
Repasse quand tu veux 😉
@Bruno = Oui « fou », c’est le mot ou « Belge » sinon 😛
@ très + les gars 🙂
Sylvain
Bonjour,
Très bon article et très bon commentaire de Christian (que mange-t-il au petit dej??? ^^). Je suis admiratif des personnes pouvant partir du néant et de sortir d’aussi bonnes choses avec on dirait une facilité déconcertante. Moi et l’inspiration, on est pas très copain donc je suis un peu jaloux 😉
+1 Laurent 🙂
Christian a une faculté déconcertante à créer des trucs de folie à partir de rien.
C’est plus que du talent, moi je dis que c’est un don 🙂
Sinon va faire un tour sur ton blog : si tu apprécies ce genre de délires littéraires, tu devrai spas être déçu 😉
@ bientôt
Sylvain
Merci, merci mais comme je dis toujours, bon commentaire car bon article.
@+
Christian.