Le Copywriteur – La Fable en Carton

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Dans notre société actuelle, sur-consommatrice avérée mais honteuse de l’être, il est de bon ton de taper régulièrement sur le Copywriteur et un peu tous ceux qui nous incitent à raquer des ronds d’une manière générale.

Tu sais, ces gars qui te « vendent » ou quelquefois te « survendent » le produit à grand coup d’arguments affutés et redoutables.

Souvent traités de menteurs, de manipulateurs ou d’autres joyeusetés dans le genre, je me devais d’essayer de rétablir la vérité à propos de ce noble corps de métier au moyen d’une fable en carton (inspirée d’un article trouvé sur Google+) que je m’en vais te compter sur le champs (de pommes de terre).

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La fable du Copywriteur :

Un jour, un Copywriteur peaufinait l’argumentaire de sa page de vente sur son notebook, confortablement assis au bord de la rivière. Soudain, sa souris sans fil tomba dans la flotte. Comme il hurlait de désespoir, le Seigneur apparut et lui demanda:

« Cher Copywriteur, pourquoi pleures-tu? »

Le Copywriteur répondit que sa souris sans fil était tombée dans la rivière, et qu’il en avait besoin pour gagner sa vie et nourrir sa famille.

Le Seigneur plongea alors la main dans l’eau et en sortit une souris sans fil toute en or.

« Est-ce ta souris? demanda le Seigneur.

– Non, » répondit le Copywriteur.

Le Seigneur plongea à nouveau la main dans la rivière et en ressortit une souris sans fil toute en or et incrustée de rubis.

« Est-ce ceci ta souris? » demanda-t-il une nouvelle fois.

– Non » répondit à nouveau le Copywriteur.

Le Seigneur plongea une troisième fois la main dans la rivière et en ressortit une vulgaire souris sans fil toute en plastique.

« Est-ce ta souris? demanda le Seigneur.

– Oui » répondit le Copywriteur.

Le Seigneur fut content de l’honnêteté de l’homme et lui donna les trois souris sans fil pour le récompenser. Le Copywriteur rentra à la maison heureux.

fable du copywriteur

Quelques années plus tard, pendant une promenade du couple au bord de cette même rivière, la femme du Copywriteur tomba dans l’eau et disparut dans le courant.

Le Copywriteur hurla alors de tous ses poumons. Le Seigneur lui apparut à nouveau et lui demanda:

« Homme, pourquoi pleures-tu? »

Le Copywriteur répondit:

« Oh Seigneur, mon épouse est tombée dans la rivière! »

Le Seigneur plongea alors la main dans l’eau et en ressortit Jessica Alba :

« Homme, est-ce ton épouse?? »

– Ouiiii!!! » hurla le Copywriteur.

Le Seigneur, furieux:

« Tu as menti, ce n’est pas vrai!! »

L’homme répondit:

« Pardonnez-moi Seigneur. Il y a eu malentendu: si j’avais dit ‘non’ à Jessica Alba, vous auriez sorti Angélina Jolie… Et si j’avais dit « non » à elle aussi, vous auriez sorti ma femme. Et si à ce moment là j’avais dit « oui », alors vous m’auriez donné les trois.

Seigneur, ma santé n’est plus si bonne, je commence à me faire vieux, je n’aurais pas pu m’occuper de trois femmes en même temps si vous voyez ce que je veux dire.

C’est POUR CELA que j’ai dit oui à Jessica Alba. »

Ainsi, le Seigneur permit au Copywriteur de garder Jessica Alba avec lui.

 

La morale de l’histoire?

 

Quand un Copywriteur ment, c’est pour une raison juste et honorable et c’est dans l’intérêt de tout le monde.

 

C’est vrai merde.
Ben quoi.

 

 


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10 commentaires pour “Le Copywriteur – La Fable en Carton”

  1. Imagine Sylvain..
    Je suis à l’étage pour bosser…
    je fais comment avec tes conneries pour expliquer à ma femme
    que je bosse sérieusement alors que je suis parti dans un fou rire ? 🙂
    Je passe pour quoi ???
    C’est vrai merde ….

    Plus sérieusement et en étant très terre-à-terre le copywriting sera et restera pour certain l’art de mettre de la merde dans un emballage attrayant …
    pour d’autre plus sérieux se sera une manière de mettre vraiment en avant toutes les qualités de leur produit.
    Le mensonge à toujours était un truc pour mieux faire passer la pilule, NON?
    Après reste à savoir au départ si tu veux mentir ou pas ….:-(

    • Sylvain dit :

      Ben quoi, elle est pas sérieuse ma fable?! 😀 😉

      Sinon, oui, je pense que le copywriting est souvent détourné de sa vocation première : à savoir sublimer un produit pour donner envie au client de l’acheter.

      Après, je te rejoins aussi sur le reste : c’est compliqué de sublimer de la merde même si certains s’y essayent régulièrement.

      Cordialisme sincèrement copywrité 😉
      Sylvain

  2. Hé, hé, le nouveau La Fontaine du oueb ! ça me rappelle cette note de Boulet :
    Encore des fables ! EncCOOoore !

    • Sylvain dit :

      Le nouveau La Fontaine?! Au moins ouais 😀 😀
      Bien sympa le lien vers Boulet, et tellement vrai aussi 🙂

      Encore des fables? Ben écoute, si ça plaît, pourquoi pas!

      Cordialisme fabulisé,
      Sylvain

  3. Fort heureusement, ces cactus ne peuvent absolument pas absorber plus d’huile que de mousse hydrofuge ! Voilà qui devrait nous inciter à plus de patience avant de juger trop vite les conditions de fabrication des aspirateurs jaunes. A bon entendeur !

    • Sylvain dit :

      Sans compter que le paradigme de la stratosphère sulfurisée à la laine de roche et au charbon actif pourrait inéluctablement prêter à confusion avec le persil frisé, partiellement opposé au balai brosse de mes chiottes. Et vice versa!

  4. Cyn dit :

    Roh la vache ! Enfin, la fable !
    C’est bien, c’est beau, mais ce n’est pas Bosch donc ce n’est pas du travail de pro.
    😀

  5. Yann dit :

    Je viens encore jouer les trouble-fête, cette fable est une ineptie : à quoi servent les harems ? Comment cet homme peut-il ne pas penser plus loin qu’à la perspective d’avoir à satisfaire 3 femmes en même temps ? A chaque (mille et une) nuit suffit sa beauté 🙂

    Enfin, cet homme est bien présomptueux : parce que son honnêteté a été récompensée une première fois, il fait des calculs dès la seconde fois et préfère mentir plutôt que de simplement dire la vérité comme au départ.

    Il n’a donc pas bien lu les billets précédents sur l’amour inconditionnel porté à son prochain et au partage entier et complètement désintéressé avec autrui… Il mérite donc de souffrir le martyr au bras d’un canon de beauté.

    Il y aurait donc, finalement, une morale ?

    • Sylvain dit :

      Ben disons que concernant le « partage avec autrui » et le fait que l’homme n’ait pas souhaité repêcher sa femme, j’ai envie de dire qu’il ne partage pas aux truies 😀 😀

      Triste punition quoiqu’il en soit 😉

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